
Rwanda : Plus de 400 services publics à numériser d’ici juin 2024…

Le Rwanda a amorcé une transition numérique de grande ampleur ces dernières années, qui a vu le pays aux mille collines mettre sur pied une plate-forme en ligne dénommée Irembo : Un portail qui permet un accès direct et permanent des citoyens à une centaine de services publics, et dans lequel le gouvernement souhaite introduire plus de 400 services supplémentaires d’ici juin 2024…
Le gouvernement rwandais a annoncé son intention de procéder à la numérisation de plus de 400 démarches administratives supplémentaires d’ici juin 2024, dans le cadre de la dématérialisation des services publics de l’Etat. L’annonce a été faite le 1er juin dernier par la ministre des Technologies de l’information et de la communication et de l’Innovation, Paula Ingabire, au cours d’une session sur le développement des TIC avec le Sénat.
Il s’agira notamment de numériser, sur la plate-forme Irembo mise en place par le gouvernement à cet effet – et qui compte actuellement 103 services publics numérisées et disponibles – tous les autres services publics restants.
Une démarche qui “permettra d’optimiser le temps, d’éliminer les coûts et les processus inutiles associés aux documents papier ou aux déplacements des citoyens vers les différents bureaux du gouvernement”, a déclaré la ministre Ingabire.
L’appui de l’AFD
Pour réaliser cet objectif ambitieux, le Rwanda sera accompagné par un ensemble de partenaires dont l’Agence française de développement (AFD) qui a accordé en début d’année, un prêt de 37 millions d’euros au gouvernement ainsi qu’une subvention de 1,2 million d’euros pour mobiliser l’expertise française dans la mise en œuvre des projets.
Ce soutien permettra de moderniser et d’harmoniser les infrastructures réseau des administrations centrales et locales, en particulier celles ayant des interactions directes avec les citoyens (districts et bureaux de secteur, hôpitaux et autres agences gouvernementales).
Le portail Irembo, mis en place depuis 2015, a déjà permis de traiter plus de 25 millions de demandes de services jusqu’ici. Ce qui a permis de désengorger les longues files d’attente devant les bureaux administratifs, et d’économiser plus de 100 millions d’heures de travail…