
Prouesse : Une somalienne développe un dispositif capable de limiter les risques d’insuffisance cardiaque…

Mariam Noor, doctorante somalienne en génie électrique-informatique et en chirurgie cardiothoracique et vasculaire de l’Université d’Aarhus, au Danemark, a conçu un dispositif capable de limiter les risques d’insuffisance cardiaque. Une prouesse à découvrir…
C’est une innovation remarquable dans le monde médical. Une immense prouesse à la forme d’un anneau, que vient de signer la somalienne Mariam Noor.
En effet, la jeune doctorante au département de génie électrique et informatique de l’Université d’Aarhus, et au département de chirurgie cardiothoracique et vasculaire de l’Hôpital universitaire d’Aarhus au Danemark, a tout simplement conçu un dispositif capable de guérir l’insuffisance aortique.
L’insuffisance aortique
Cette anomalie, encore appelée “valve cardiaque qui fuit”, est une condition dans laquelle la valve entre le ventricule gauche et l’artère principale ne peut pas se fermer complètement. Lorsque cela survient, une partie du sang retourne au cœur, qui fait donc des heures supplémentaires pour pomper. Dans le pire des cas, cela peut entraîner une insuffisance cardiaque.
Pour guérir cette maladie, les médecins ont généralement deux options : soit ils réparent la valve cardiaque malade, soit ils insèrent une valve cardiaque artificielle.
Mais ces deux solutions chirurgicales comportent d’énormes risques de complications, d’où l’exploit de Mariam Noor.
L’invention de Mariam Noor
Car le dispositif de l’ingénieure somalienne, constitué d’un noyau en silicone entouré d’un matériau semblable à une suture, est capable de se mouler aux tissus du corps.
“Au lieu de remplacer la valve défectueuse, mon concept de traitement consiste à l’enfermer dans l’artère principale afin d’empêcher le sang de retourner vers le cœur. J’ai développé un nouveau type d’anneau qui se resserre autour de la racine aortique pour empêcher cela”, a-t-elle expliqué.
Le dispositif, qui a valu 03 années de recherche à Mariam et ses collègues, a déjà été testé sur les porcs, avec des résultats prometteurs.
“La procédure chirurgicale est nettement moins invasive, et avec l’aide de l’imagerie diagnostique et de l’impression 3D, nous pouvons ajuster la rigidité et la résistance de l’anneau à l’anatomie de chaque patient. Cela nous donne des options fantastiques, et la technologie a été prometteuse lors des essais sur les animaux”, a-t-elle ajouté.
Saluée par les cardiologues du monde entier, l’initiative de Mariam Noor doit néanmoins encore subir des tests cliniques avant son utilisation sur les patients humains. Une aubaine pour les personnes dont les valves cardiaques sont défaillantes…
Guy Sandy