
Épilepsie : une journée pour “en parler”…

Ce 14 février 2022 était la journée internationale de l’épilepsie, célébrée tous les ans depuis 2015. Un moment privilégié pour informer et attirer l’attention du grand-public sur cette affection chronique du cerveau…
On n’a pas seulement célébré l’Amour ce 14 février 2022. On a aussi eu une pensée pour les personnes souffrantes de l’épilepsie.
En effet, la journée internationale de l’épilepsie, célébrée depuis 2015 tous les deuxième lundi du mois de février, a coïncidé cette année avec la Saint Valentin.
Une occasion d’avoir une pensée pour les quelques 50 millions de personnes qui en souffrent dans le monde, selon les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé.
En Afrique, où “ la prévalence de cette maladie est très élevée et le personnel qualifié fait défaut”, cette maladie est une véritable calamité. Très souvent mystérieuse, parfois associée à la sorcellerie, elle touche près de 10 millions de personnes sur le continent.
Une maladie comme les autres
Et portant, l’épilepsie reste une maladie comme les autres. C’est pourquoi une Journée Internationale de l’Epilepsie se déroule, depuis 2015, dans plus de 120 pays dans le monde. Pour sortir la maladie de l’ombre. Car L’épilepsie est une affection chronique du cerveau qui touche toutes les populations du monde.
Elle se caractérise par des crises récurrentes se manifestant par de brefs épisodes de tremblements involontaires touchant une partie du corps (crises partielles) ou l’ensemble du corps (crises généralisées). Elles s’accompagnent parfois d’une perte de conscience et du contrôle de la vessie et de l’évacuation intestinale. Ces crises résultent de décharges électriques excessives dans un groupe de cellules cérébrales.
Compte-tenu des diverses formes de ces crises et de leur évolution, il n’existerait pas une, mais des épilepsies. La meilleure attitude lors de ces épisodes est de placer la personne en crise en position latérale de sécurité et de la protéger des regards curieux.
Des causes évitables ?
Concernant les traitements, une vingtaine de molécules actives ont été mises au point. Ces dernières agissent sur les différents types d’épilepsie. Aujourd’hui, 70 % des cas d’épilepsie peuvent être soignés avec succès. Après 2 à 5 ans sans nouvelle crise, environ 70 % des enfants et 60 % des adultes pourront suspendre, sous contrôle médical, le traitement sans risque de rechute.
La prévention joue aussi un rôle clé. Malheureusement, les causes évitables de l’épilepsie sont plus fréquentes en Afrique. Notamment les infections, les grossesses et accouchements non-suivis. Les traumatismes crâniens et la consanguinité, ou encore le paludisme, pourraiENt également être à l’origine de l’épilepsie.
Combattre les préjugés
Autour du thème “L’épilepsie, parlons-en !. Pour mieux faire connaître l’épilepsie et ses différentes manifestations. Pour combattre la méconnaissance et les préjugés autour de l’épilepsie”, cette journée aura repoussé un peu plus les préjugés autour de cette maladie. Car elle n’est ni une maladie mentale, ni une maladie infectieuse et surtout, elle n’est pas contagieuse !