
PELOUSE DU STADE DE JAPOMA : ANTHONY PLA RECADRE LES DENIGREURS

Victimes de vives critiques sur les réseaux sociaux, du fait de son état piteux, la pelouse du complexe sportif de Japoma a reçu ce mercredi un soutien de taille. Celui du journaliste français, Anthony Pla.
Certaines équipes ont attribuées leurs contreperformances durant le début de cette CAN, à la mauvaise qualité de la pelouse du stade de Japoma. Il s’agit notamment de l’équipe algérienne, qui a d’ailleurs effectuée une demande de délocalisation de son dernier match, avant de devoir essuyer une fin de non recevoir de la part de la CAF.
Le journaliste, commentateur sportif français et anglais, présentateur et producteur pour Fox Sports Africa, Anthony PLA, s’est exprimé sur sa page Facebook, en réaction aux critiques qui inondent la toile depuis quelques temps, à propos de l’état dégradé de cette pelouse du stade de Japoma.
Petite histoire sur les pelouses dégradées lors des grandes compétitions
Dans sa déclaration qui se présente comme un soutien au Cameroun, Anthony Pla raconte…
“Demi-finale de Coupe de l’UEFA en avril 1998, l’Inter se rendait au Spartak Moscou. La pelouse ? Il n’y en avait pas… Ça n’a pas empêché Ronaldo (Brésilien) de sortir un match énorme, légendaire, et je vous invite à regarder les vidéos.
A l’époque, la majorité des pelouses en Europe étaient des billards. Pourtant, El Phenomeno ne s’est pas plaint. Pas un mot, seulement ses pieds qui ont parlé … le reste appartient à l’histoire et l’Inter s’est qualifié pour la finale.
Des exemples contemporains on en a aussi. Allez voir Elland Road, le terrain de Leeds United en plein hiver, celle du FC Nantes par exemple et vous comprendrez.
Durant l’Euro 2016, les pelouses de France voyaient l’herbe se faire rare. Le Vélodrome était un désastre. Le stade Pierre-Mauroy de Lille voyait tous les joueurs lutter pour ne pas glisser ou pour maintenir le ballon bien à terre. Cherchez et vous verrez !
Parce que c’est l’Afrique ?
Partout, dans chaque compétition, il y a des défauts et rien ne peut être parfait. L’Euro 2016 est un parfait exemple. Il y aura toujours quelque chose à dire. Quand c’est l’Euro, on ne dit presque rien. Quand c’est le foot africain, on se focalise QUE sur le négatif.
Il y a un défi avec les stades en Afrique, c’est sûr, vu le nombre de nations qui n’en ont AUCUN qui est homologué. Mais n’allez pas croire que toutes les pelouses ailleurs sont de qualité exceptionnelle.”
Au regard des images de la pelouse du stade de Japoma qui pullulent la toile camerounaise, on peut dire que le Cameroun ne devrait pas avoir honte car pour citer Anthony PLA, « partout, dans chaque compétition, il y a des défauts et rien ne peut être parfait ».
Audrey Standley