
GABON – PÉDOPHILIE : DEUX AUTRES ENTRAINEURS AUX ARRÊTS.

Au Gabon, la saga des arrestations liées au scandale d’abus sexuels sur les jeunes footballeurs, révélé par le quotidien britannique The Guardian, continue. Triphel Mabicka, dit coach Kolo, ancien coach de l’USM et Orphé Mickala, entraîneur du TP AKWEMBÉ, ont été interpellés ce week-end.
Le scandale d’abus sexuels perpétré sur de jeunes footballeurs au Gabon continue de faire des vagues. En effet, Après Patrick Essoumou Eyi, ex-sélectionneur des U17 gabonais, interpellé le 20 décembre 2021, deux autres entraineurs ont été arrêtés ce week-end. Triphel Mabicka, dit coach Kolo, ancien coach de l’ USM et Orphé Mickala, entraîneur du TP Akwembé.
Pris en flagrant délit
Selon des sources sures, le premier a été pris en flagrant délit le jour de la célébration de la fête de noël. Il était alors en compagnie de deux mineurs dans une chambre d’hôtel.
“Le jour de Noël, il s’est introduit dans une chambre avec deux enfants de 14 et 16 ans. La police judiciaire qui le traquait l’a débusqué et pris sur le fait. Conduit au commissariat, les deux enfants ont été libérés”, a indiqué les confrères de L’Union (livraison du 27 décembre 2021). Triphel Mabicka a immédiatement été placé en garde à vue.
Concernant Orphé Mickala, il se serait rendu lui-même à la police, après avoir été suspendu par son club, le TP Akwembé.
Cette vague d’arrestation intervient alors que les conclusions de l’enquête approfondie ouverte par la Fédération gabonaise de Football sont encore attendues.
En rappel, l’enquête a été révélée au grand public le 16 décembre dernier par le quotidien britannique “The Guardian”. Co-menée par lez journaliste Romain Molina, elle serait le résultat de près de 02 ans d’investigations. “Le réseau remonte aux années 1990. On te fait comprendre que tu n’as pas le choix et si tu refuses : tu es écarté. Patrick Assoumou Eyi, et d’autres allaient réclamer auprès des jeunes une ‘masturbation’, une ‘fellation’ ou un ‘rapport sexuel'”, expliquait ce dernier, à France 24.
Quoi qu’il en soit, cette affaire “très grave et inacceptable” n’a pas encore livré tous ses détails.