
CAMEROUN : “L’HOMOSEXUALITÉ DEMEURE CONTRAIRE À NOTRE CULTURE”…

Ainsi a notamment déclaré le ministre de la Communication du Cameroun, René Emmanuel Sadi, ce vendredi 26 novembre 2021. Il s’exprimait au cours d’un point de presse tenu à Yaoundé, sur la pratique de l’homosexualité…
S’il n’a pas approuvé les violences exercées dans les rues sur les personnes homosexuelles au Cameroun, René Sadi, Ministre de la Communication, a été plutôt clair sur la pratique. “L’homosexualité, il faut de redire, demeure une orientation sexuelle réprimée par nos lois. Parce que contraire à nos réalités, à nos convictions et à notre culture, ainsi qu’aux exigences de la procréation”, a-t-il notamment déclaré.
Agressions récurrentes
Le porte-parole du gouvernement s’exprimait ainsi au cours d’un point de presse, tenu ce vendredi 26 novembre 2021 à Yaoundé. L’occasion également pour ce dernier de mettre en garde les personnes qui s’attaquent à l’intégrité physique des individus soupçonnés de cette pratique. Des actes tout aussi punis par la justice.
“Je veux attirer l’attention de l’opinion sur la récurrence des actes de violence perpétrées par certains de nos compatriotes. Ceci à l’encontre des personnes soupçonnées à tort ou à raison de pratiques homosexuelles parmi nos populations. Il n’appartient pas à tout un chacun de se substituer à la justice pour punir ceux ou celles qui pourraient en être convaincus”, a t-il prévenu.
Obscénités sur les réseaux sociaux
Par ailleurs, face à la récurrence des diffusions des scènes obscènes sur les réseaux sociaux au Cameroun, le ministre a fustigé “ces actes ignobles qui portent atteinte à la dignité humaine”. On se souvient notamment de la récente affaire “Enganamouit“, copieusement “lynché” sur la toile après la diffusion de ses ébats homosexuels avec la nommée Khalifa. Ou encore de la récente agression de Loïc Midrel Njuekam, alias Shakiro, sérieusement battu le 8 août 2021 à Douala.
Ces actes de violences ont été condamnés par les organisations internationales, notamment Human Right Watch. Dans sa sortie, l’ONG indexait également le silence, jugé coupable, du gouvernement…