
LIBYE : L’ARMÉE LIBÈRE UN GROUPE DE MIGRANTS RETENUS CAPTIFS…

LIBYE : L’ARMÉE LIBÈRE UN GROUPE DE MIGRANTS RETENUS CAPTIFS…
L’armée libyenne a libéré un groupe de migrants retenus captifs et torturés à Tripoli, la Capitale de la Libye, ce samedi 16 octobre 2021.
Ils cherchaient à rejoindre l’Europe, en quête du bonheur. Ils ont été capturés en Libye, par des passeurs. En effet, ce samedi 16 octobre 2021, la 444e brigade de l’armée libyenne a annoncé avoir libéré un grand groupe de migrants détenus par des trafiquants d’êtres humains dans la capitale, Tripoli.
Migrant recevant des soins
De diverses nationalités africaines, ces migrants étaient retenus captifs et torturés par leurs ravisseurs, qui exigeaient par ailleurs des rançons pour leurs libérations. C’est une opération de balayage de cette force spéciale au Sud de Tripoli, qui a permis la libération de ces migrants. Ils ont immédiatement “reçus des soins médicaux et une assistance appropriée”, a indiqué la brigade.
Migrant recevant des soins
De plus en plus récurrent…
Soulignons que ce n’est pas la première fois que des migrants sont ainsi libérés. En mars dernier, près de 120 d’entres eux avaient été sauvés des mains des passeurs à Bani Walid, au sud-est de Tripoli. Voie privilégiée des candidats à l’exil, la Libye se retrouve être un véritable enfer pour ces derniers. Entre tortures, travaux forcés, viols, on y trouve les pires atrocités, dans ces centres de détention. Et quand ce ne sont pas les trafiquants, c’est les naufrages. Mais parfois aussi, c’est la police qui s’en mêle. Comme ce 1er octobre 2021, où près de 4000 migrants ont été arrêtés lors d’une opération anti-drogue.
“Des images ont circulé sur les réseaux sociaux de douzaines de personnes, mains liées, qui sont emmenées. Ce n’est pas la première fois que la Libye arrête un nombre important de migrants. Tout au long de l’année, des réfugiés sont détenus dans des centres de détention. Et il faut noter que leurs conditions de réclusion sont déplorables: les centres sont surpeuplés et insalubres. Nous demandons donc aux autorités libyennes de libérer les migrants détenus”, s’était offusqué à Rfi, Dax Roque, directeur de l’ONG Norwegian refugee council, en Libye.