CAN 2021 – CÉRÉMONIE DU TIRAGE AU SORT : LA JOURNALISTE MIMI FAWAZ N’EN REVIENT TOUJOURS PAS…
CAN 2021 – CÉRÉMONIE DU TIRAGE AU SORT : LA JOURNALISTE MIMI FAWAZ N’EN TOUJOURS REVIENT PAS...
Arrivée au Cameroun pour présenter la cérémonie du tirage au sort de la CAN 2021, la journaliste Mimi Fawaz, après avoir annoncé qu’un moustique avait perturbé sa nuit dans sa chambre d’hôtel, a été copieusement lynché sur la toile. Chose dont elle n’en revient toujours pas…
Mimi Fawaz et Leonard Châtelain au palais des congrès de Yaoundé, le 17 août 2021
Elle se souviendra longtemps de cette cérémonie du tirage au sort de la 33e édition de la CAN 2021 au Cameroun. Non pas seulement parce que sa prestation, aux côtés de Léonard Chatelain, aura été remarquable. Mais par ce commentaire, posté le 18 août 2021, sur la présence d’un moustique dans sa chambre d’hôtel. Et surtout par les réactions qui s’en sont suivies. “Je n’arrive pas à croire que je joue à cache-cache avec un moustique dans ma chambre d’hôtel”, avait-elle notamment twitté. Une remarque que les camerounais ont jugés particulièrement désobligeante. Et même si Mimi Fawaz s’en s’est excusée quelques jours plus tard, rien n’y a été fait.
Diaspora renégate
Elle a dès lors été violemment prise à partie au pays des lions indomptables, dont la plus virulente réaction est venue d’André Luther Meka, militant du RDPC. “Il faut arrêter les arguments sordides. Cette libano Nigériane Mimi Fawaz ne faisait l’appel de balle à personne. Elle est dans un réseau qui a voulu salir la Can. Pigiste de Vox Africa dont le propriétaire est ou fut le soutien de Heluh, on comprend tout. Nous ne voulons plus les enonchong, Mimi Fawaz, les importations de la diaspora renégate et ingrate dans nos choses. Elle est pratiquement du souchisme”, s’était-il enflammé, ajoutant par ailleurs : “Cette dame vit à Londres pendant des décennies et a une mentalité coloniale (…) C’est la diaspora renégate. Peau noire, masque Blanc de Frantz Fanon”.
On m’a appelé pute…
C’est ainsi que ce jeudi 26 août 2021, la journaliste de la BBC n’en revenait toujours pas. Dans un audio diffusé sur les réseaux sociaux, elle l’a fait savoir : “Parler du moustique qui voulait me piquer c’était une blague sur un moustique. C’est pas le pays que j’insultais. J’ai toujours écrit de bonne choses de votre pays. Un pays qui a une grande histoire liée au football. J’adore le football. (…) C’était violent. Les gens m’ont insulté. J’ai trop eu d’insultes que j’ai jamais eu dans ma vie. On m’a appelé pute, salope, tous ces noms… “ a-t-elle dit, traumatisée…
