
GUINÉE : ALERTE AU VIRUS DE MARBURG….

GUINÉE : ALERTE AU VIRUS DE MARBURG….
Un nouveau virus, proche de l’Ebola, a été détecté en Guinée, où il a déjà fait un mort. L’alerte est donnée sur le virus de Marburg…
La Guinée est en alerte rouge. En effet, un nouveau virus, dénommé de Marburg, a été détecté dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, plus précisément dans la préfecture de Guéckédou, au sud du pays. Ce virus, proche de l’Ebola, a déjà fait un mort. Un homme, dont les symptômes ont été déclarés le 25 juillet dernier. L’information a été publié le 09 août 2021, par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Le virus de Marburg a été détecté pour la première fois en 1967. Ne disposant à ce jour d’aucun traitement ni vaccin, il aurait un taux de létalité variant de “24 % à 88 % , en fonction de la souche virale et de la gestion des cas”, indique l’OMS. Cependant, “Plusieurs traitements à base de produits sanguins, de thérapies immunitaires et de traitements médicamenteux sont en cours de développement”, précise l’Organisation.
329 morts en Ouganda en 1998…
En rappel, la maladie provoquée par ce virus “commence de façon soudaine, avec une forte fièvre, des céphalées intenses et un éventuel malaise”. Elle a notamment fait près de 329 morts en Ouganda en 1998, et environ 28 en République démocratique du Congo en 2000, et se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores, ou par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux. Des statistiques plutôt alarmantes, comme l’a souligné le Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS : “Pour éviter que la propagation du virus de Marburg n’atteigne un rythme fulgurant, nous devons l’enrayer dès maintenant”, s’est-elle alarmé.
Pour l’instant, “Une première équipe de dix experts de l’OMS, dont des épidémiologistes et des socioanthropologues est déjà sur le terrain et fournit un appui aux autorités sanitaires nationales qui s’attèlent à mener au plus vite une enquête approfondie, et à intensifier les interventions d’urgence allant notamment de l’évaluation des risques à la surveillance de la maladie, la mobilisation communautaire et le dépistage, les soins cliniques, la lutte anti-infectieuse et la fourniture d’un appui logistique”, a déclaré l’institution sanitaire onusienne.
Guy Sandy
gsandy@wihianews.com