
DRAME DANS UN COUPLE CAMEROUNAIS EN ITALIE : ELLE MORTE DÉCOUPÉE, LUI RETROUVÉ PENDU.

DRAME DANS UN COUPLE CAMEROUNAIS EN ITALIE : ELLE MORTE DÉCOUPÉE, LUI RETROUVÉ PENDU.
Les corps d’Emma Pezemo et Jacques Honoré Ngouenet, deux camerounais en couple en Italie, ont été retrouvés ce jour à Bologne. Découpé pour l’un, pendu pour l’autre…
La communauté camerounaise en Italie n’en revient pas. Encore tétanisée par le choc. En effet, c’est un drame innommable qu’elle vient de vivre, ce lundi 02 mai 2021. Le meurtre-suicide de deux de leurs compatriotes, à Bologne.
Tout d’abord, la découverte macabre du corps d’Emma Pezemo, 31 ans, complètement déchiqueté, et emballé dans des sacs dans une poubelle de la Via Togliatti à Bologne.
La jeune femme était étudiante en OSS (Opératrice Socio-Sanitaire). Selon des témoignages recueillies sur place par la police, ce sont ses colocataires, qui, inquiets de ne pas la voir rentrer, ont signalé sa disparition. Fiancée avec Jacques Honoré Ngouenet, avec qui elle avait notamment passé la veille, c’est chez ce dernier que la police s’est rendue.
Ne t’inquiètes pas pour le corps d’Emma …
Mais une fois sur place, c’est plutôt son corps qu’ils ont retrouvé. Pendu. À ses côtés, une note écrite par lui. Ce qui a immédiatement orienté les enquêteurs.
“Ce qui nous fait penser à un meurtre-suicide, c’est avant tout une note que l’homme a laissée. Rédigée en français, avec des phrases plutôt décousues, elle contient, selon les enquêteurs, des éléments qui montrent clairement qu’il est responsable de l’événement. La note disait : “Ne t’inquiète pas pour le corps d’Emma”. Puis d’autres phrases qui faisaient référence à leur relation et “à l’argent dépensé pour elle”, peut-on lire dans le journal italien Lanotiziagiornale.it. Jacques était âgé de 43 ans. Ancien militaire, il était hébergé par la Communauté du Pape Jean XXIII, et traité pour certains problèmes psychiatriques.
Pour l’instant, l’hypothèse sur laquelle la police semble pencher reste celle d’un homicide par suicide.
Cependant, “les enquêtes, bien sûr, ne s’arrêtent pas et d’autres indications arriveront dans les prochains jours à partir de l’examen des cadavres. Nous chercherons des preuves de ce qui, dans l’état actuel des choses, semble être l’explication de l’affaire : un homme qui a tué sa petite amie, inféré sur son corps, a alors décidé de se suicider. Cependant, si un élément venait à jeter le doute sur cette reconstruction, le scénario qui s’ouvrirait serait encore plus inquiétant”, ont-ils précisé.
gsandy@wihianews.com