
FOOTBALL – PRÉSIDENCE DE LA CAF : LE SUD-AFRICAIN PATRICE MOTSEPE DÉSORMAIS SEUL CANDIDAT.

FOOTBALL – PRÉSIDENCE DE LA CAF : LE SUD-AFRICAIN PATRICE MOTSEPE DÉSORMAIS SEUL CANDIDAT.
Le sud-africain Patrice Motsepe est désormais le seul candidat en lice à la présidence de la CAF, dont les élections sont prévues le 12 mars 2021 à Rabat.
Ils étaient 04 au départ, éligibles pour briguer le poste de président de la Confédération Africaine de Football (CAF). Il ne reste plus qu’un seul, Patrice Motsepe. En effet, les trois autres postulants ont tour à tour annoncé le retrait de leurs candidatures, à une semaine du scrutin (prévu le 12 mars 2021 NDLR).
C’est tout d’abord le sénégalais Augustin Senghor, qui a lancé le bal des désistements, le vendredi 05 mars 2021. “Le retrait de ma candidature à la Présidence de la CAF au profit d’un autre candidat ne sera pas partagé par tous pour des raisons diverses, j’en suis conscient. Mais j’estime que c’est une bonne décision, la bonne décision.”, s’était justifié le président de la Fédération Sénégalaise de Football. Il sera suivi le même jour par Jacques Anouma, ancien président de la fédération ivoirienne de football. “J’ai décidé de renoncer à ma candidature”, annonçait-il lors du journal télévisé de la Radio télévision ivoirienne (RTI 1). Et le samedi 06 mars 2021, le Mauritanien Ahmed Yahya leur a emboîté le pas, et a lui aussi décidé de jeter l’éponge, laissant ainsi la voie libre au sud-africain Patrice Motsepe.
Le compromis de Rabat
Cependant, il faut dire que cette vague de désistement fait suite à une série de réunions tenues les 27 et 28 février dernier, au cours desquelles ils ont été invités par le président de la FIFA, Gianni Infantino, à se réunir autour d’une candidature unique. Un compromis qui verra alors, autour du président Motsepe, le poste de vice-président décerné à Augustin Senghor, tandis qu’Ahmed Yahya occupera celui de deuxième vice-président. Quant à l’Ivoirien Jacques Anouma, il héritera, lui, du titre de conseiller spécial du président.
Un arrangement qui serait dans l’intérêt du football africain, comme l’expliquait dans un communiqué, Augustin Senghor. “J’ai décidé d’accepter la proposition consensuelle qui nous a été soumise par la FIFA, le Maroc et l’Égypte, cela au nom de l’intérêt supérieur de l’unité du football africain”. Mais ce mode opératoire soulève déjà des inquiétudes : “La Fifa ne cherche pas le profil idéal pour le foot africain mais seulement une marionnette”, assurait à l’AFP Bacary Cissé, patron de l’hebdomadaire sportif du Sénégal Record.
En rappel, la CAF traverse des moments de turbulences depuis quelques temps, avec notamment la suspension en novembre 2020 de son président, le malgache Ahmad Ahmad, pour 05 ans de toute activité liée au football, par le Comité d’éthique de la FIFA.
À Rabat, le 12 mars prochain, chacune des 54 fédérations devait avoir droit à une voix. On tend désormais vers un plébiscite. “Je veux apporter ma modeste contribution en toutes circonstances afin d’utiliser le sport pour unir les Africains”, a promis l’homme d’affaires sud-africain de 58 ans, président du FC Mamelodi Sundowns, le club de foot le plus titré d’Afrique du Sud.
Guy Sandy
gsandy@wihianews.com