
TCHAD : OUVERTURE DU SOMMET G5 SAHEL À N’DJAMENA.

TCHAD : OUVERTURE DU SOMMET G5 SAHEL À N’DJAMENA.
La 7ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel, s’ouvre ce jour à N’djamena, au Tchad.
Les 05 pays du qui composent le G5 Sahel, à savoir le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Tchad, vont se retrouver dès ce lundi 15 février 2021 à Ndjamena. C’est à l’occasion de leur 7ème conférence annuelle, axée cette année sur l’évolution de la lutte contre le terrorisme dans cet espace sous régional, et sur les nouvelles orientations à y apporter.
Elle se déroulera à huis clos pour la première journée, et sera élargi aux partenaires internationaux demain, pour la clôture. Le président français, Emmanuel Macron, grand partenaire du G5 Sahel, participera, lui, par visioconférence, en raison de la pandémie de la Covid-19.
Retrait des forces françaises ?
Néanmoins, ses homologues du continent, eux, sont bien présents à N’djamena. “Je viens participer à la Conférence des Chefs d’Etat des pays membres du G5 Sahel, qui est une conférence annuelle, une conférence traditionnelle mais qui intervient dans un contexte très difficile” a annoncé Mohamadou Issoufou, président du Niger, à son arrivée dans la capitale tchadienne, hier. “Nos pays sont confrontés aujourd’hui à des défis divers. Certainement, cette conférence sera l’occasion pour nous d’échanger, encore ensemble, sur les solutions, sur la mutualisation de nos moyens, de nos capacités pour affronter tous ces défis notamment le défi sécuritaire”, a-t-il ajouté.
Des sujets tels que le retrait des forces françaises engagées dans le cadre de l’opération “barkhane” seront étudiés au cours de ce sommet. Paris, estimant avoir réussi “à freiner l’expansion des groupes jihadistes”, souhaiterait voir ses alliés prendre le relais militaire sur le terrain. “Un an après Pau et le temps du “sursaut militaire”, doit venir à N’Djamena celui du “sursaut diplomatique, politique et du développement”, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
Si plusieurs chefs du groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ont été tués au cours de ces dernières années, la menace jihadiste, elle, reste encore présente. De plus, l’instabilité politique de certains pays, à l’instar du Mali, pourtant épicentre de la crise, complique davantage la situation.
Guy Sandy
gsandy@wihianews.com