
NIGÉRIA : L’ARMÉE LIBÈRE PLUS DE 300 LYCÉENS ENLEVÉS À KATSINA.

NIGÉRIA : L’ARMÉE LIBÈRE PLUS DE 300 LYCÉENS ENLEVÉS À KATSINA.
Plus de 300 lycéens enlevés par Boko Haram dans la nuit du 11 décembre à Katsina, ont été libérés par l’armée nigériane.
C’est une annonce du Gouverneur de l’Etat de Katsina, Aminu Bello Masari : “Les forces de sécurité nigérianes ont réussi à libérer plus de 340 adolescents, enlevés le 11 décembre dans un établissement scolaire du nord du pays et conduits dans une vaste forêt de la région”, a-t-il fait savoir, ce jeudi 17 décembre 2020.
Les jeunes adolescents vont “bénéficier de soins avant d’être rendus à leurs familles”, a-t-il ajouté. Cependant, tous n’ont pu êtres libérés. “Nous avons récupéré la plupart des garçons, pas tous”, a t-il précisé.
Une opération des forces de sécurités nigérianes, qui ont encerclé la zone où les jeunes gens étaient détenus, avec pour instruction de ne pas tirer un seul coup de feu. “Nous avions établi un contact indirect pour nous assurer que nous pourrions procéder à la libération sans faire de mal aux enfants”, a précisé le Gouverneur.
Continuer le combat
Pour les familles comme pour le président Muhammadu Buhari “C’est un énorme soulagement pour tout le pays et la communauté internationale”. Mais le président ne compte pas s’arrêter là : “Le nord-ouest du pays représente maintenant un nouveau défi. Les bandits et les terroristes ont continué à se fournir en armes malgré la fermeture des frontières. Nous allons nous occuper de cela”, a-t-il promis.
En rappel, Ces centaines d’adolescents avaient été enlevés dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 décembre dans un établissement scolaire de Katsina au Nord Ouest du Nigéria. par des hommes armés. Quelques jours plus tard, Abubakar Shekau, chef de la secte islamique Boko Haram, avait revendiqué l’enlèvement dans un message audio.
Les garçons, dont le nombre exact serait de 520, ont donc été retenus plusieurs jours dans la forêt de l’Etat voisin de Zamfara, dans des conditions de vie difficiles, selon les premiers témoignages recueillis.
Guy Sandy
gsandy@wihianews.com