
ZIMBABWE – MINE DE BINDURA : LES OPÉRATIONS DE SECOURS INTERROMPUES.

ZIMBABWE – MINE DE BINDURA : LES OPÉRATIONS DE SECOURS INTERROMPUES.
Une semaine après l’effondrement de la mine de Bindura à Hararé, les opérations de secours pour retrouver les mineurs englouties ont été interrompues, en raison de fortes inondations.
Les familles des mineurs ensevelis dans la mine de Bindura sont désormais sans espoir. Les opérations de secours en vue de les retrouver ont été interrompues en raison de fortes inondations.
07 jours donc après la tragédie, aucun autre survivant na pu être tiré des décombres.
Le drame est survenu mercredi 25 octobre 2020 au soir, lorsque le puits de mine s’est effondré dans ce village situé à près de 70 Km de la capitale, Hararé. Désaffecté, le site appartenait à la Ran Gold Mine, et était exploité de manière illégale.
Bilan incertain
Selon le vice-ministre des mines du pays, Polite Kambanura, c’est après que ces mineurs illégaux, à la recherche d’or, aient fait sauter un pilier de soutien de la mine qu’elle s’est effondrée. Depuis, seuls six personnes ont été tirées des gravas.
Le nombre réel des personnes englouties reste, lui, difficile à évaluer, en raison du caractère aléatoire de cette exploitation minière artisanale. “Il y a environ 10 mineurs qui sont coincés sous terre lorsqu’ils ont fait sauter un pilier de soutien qui se trouvait dans cette mine. Donc la dernière fois que nous sommes venus ici, il y avait de l’eau qui inondait jusqu’au bord du pilier. Actuellement, il y a un pompage qui se poursuit. Grâce à ce pompage qui a commencé la semaine dernière, nous avons réussi à récupérer un cadavre.” rapporte l’association des mineurs artisanaux du Zimbabwe.
Ce genre d’accident est de plus en plus fréquent dans le pays, où l’or fait vivre près de 10 % de la population. Les opérations minières artisanales et illégales sont donc des sources de revenus majeures de nombreuses familles. Cette année, Elle a particulièrement connu une forte croissance, suite à l’arrêt de la plupart des activités économiques, en raison de la pandémie de la Covid-19.
Guy Sandy
gsandy@wihianews.com