
cameroun : le mouvement “10 millions de nordistes” interdit d’activités !

CAMEROUN : LE MOUVEMENT “10 MILLIONS DE NORDISTES” INTERDIT D’ACTIVITÉS !
Le MINAT a signé ce jour un communiqué interdisant les activités du mouvement crée en juillet 2020, par le journaliste Guibaï Gatama.
Seulement 04 mois d’existence et basta. Le Ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, a interdit sur toute l’étendue du territoire national, “toutes activités, publications, réunions et manifestations initiées ou soutenues par le mouvement “10 millions de nordistes”. Le mouvement crée en juillet 2020 par le journaliste de l’œil du Sahel, Guibaï Gatama est donc dissout.
Les motifs
Toujours dans ce communiqué datant du 18 novembre 2020, on peut lire en son article 1 : “Est nul et de nul effet pour défaut de déclaration, objet et activités contraires à la constitution et de nature à porter atteinte à l’unité nationale, à l’intégration nationale et au principe de coexistence pacifique entre les composantes sociologiques de la nation, le mouvement dénommé “10 millions de nordistes”.”
Ainsi donc, Le MINAT reproche à ce mouvement non seulement son illégalité, mais également ses activités qui porteraient atteinte à la cohésion et à l’unité nationale. “Le projet porté par le promoteur de ce mouvement vise à diviser les camerounais en les appelant de manière insidieuse et sournoise à se dresser les uns contre les autres”, s’est justifié le Ministre.
10 Millions de nordistes
Et portant, lors de sa création en juillet 2020, le promoteur de “10 millions de nordistes” clamait : “cette initiative commune n’est pas politique. Il vise à promouvoir et à défendre vos intérêts au Grand Nord dans un esprit républicain (…) si nous sommes 10 millions, cela signifie que nous sommes une force. Nous devons avoir un mot dans les affaires de notre pays”.
Des propos mis en application lors du dernier résultat du concours d’entrée à l’ENAM, quand Guibaï Gatama s’était illustré en dénonçant le faible pourcentage accordé aux enfants du septentrion.
Avec cette interdiction, le MINAT réaffirme son rôle régalien, celui de gendarme des associations et organisations au Cameroun.
Guy Sandy
gsandy@wihianews.com