TOGO: LE GOUVERNEMENT AUTORISE LE RECOURS À LA CHLOROQUINE
TOGO: LE GOUVERNEMENT AUTORISE LE RECOURS À LA CHLOROQUINE
Dans la lutte contre le Covid-19, la chloroquine, antipaludique de la famille des amino-4-quinoléines refait surface et crée des polémiques dans le monde.
En effet, la chloroquine a été largement commercialisée sous forme d’hydroxychloroquine ou de sels. Avec la quinine, dont elle est un substitut synthétique, elle est le traitement qui a été le plus employé contre le paludisme, en préventif comme en curatif. Réveil d’espoir dans la lutte contre le Covid-19 aujourd’hui, le Togo envisage comme d’autres pays d’intégrer la chloroquine dans son protocole thérapeutique afin de lutter efficacement contre la pandémie du corona virus.
Par ailleurs, les autorités sanitaires font savoir que les particuliers ne devront en aucun cas en prendre en dehors d’une prescription médicale circonstanciée. Le traitement sera mis en œuvre dans un protocole élaboré par les médecins, et sera essentiellement utilisé sur prescription médicale et dans un centre de santé.
Pour le Dr Innocent Kpeto, par ailleurs président de l’Ordre des pharmaciens du Togo, « la chloroquine ne sera pas en vente libre pour éviter que les particuliers ne respectent les posologies, ou se procurent le médicament par des circuits parallèles, et s’exposent à des formules de mauvaise qualité.».
En rappel, la chloroquine avait été retiré du marché pour cause de résistances. Cependant, la molécule pressentie pour faire barrage au coronavirus, est son dérivé, l’hydroxychloroquine, depuis sa mise en avant par les travaux du Professeur Français Dr Didier Raoult, de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée de Marseille. Disons-le, les essais du Pr Raoult ont montré jusqu’ici des résultats encourageants, en continuité des premiers travaux menés par les chercheurs chinois, alors en pleine explosion du virus dans la ville de Wuhan en Chine.
Force est de constater qu’en attendant l’effectivité de l’efficacité de la fameuse chloroquine, les pays africains devraient se conformer à respecter les consignes afin de réduire les risques de contamination et d’expansion rapide de ce virus mortel.
Carine Mambou
