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AFRIQUE: UN CHERCHEUR S’INTERROGE SUR LE FAIBLE TAUX DE CORONAVIRUS SUR LE CONTINENT

AFRIQUE: UN CHERCHEUR S’INTERROGE SUR LE FAIBLE TAUX DE CORONAVIRUS SUR LE CONTINENT

AFRIQUE: UN CHERCHEUR S’INTERROGE SUR LE FAIBLE TAUX DE CORONAVIRUS SUR LE CONTINENT

Pourquoi l’Afrique est-elle si peu concernée pour l’instant ? c’est la grande question des chercheurs sur le sujet.

Selon RFI , à la question de savoir pourquoi l’Afrique est-elle si peu concernée pour l’instant?, le Professeur Pierre-Marie Girard de l’Institut Pasteur fait savoir: « De façon globale, on ne comprend pas pourquoi il n’y a pas plus de cas en Afrique. Ces trois cas sont en plus apparus très tardivement par rapport au début de l’épidémie. Il y a un certain nombre d’hypothèses, notamment bien sûr celle qui consiste à dire qu’il y a eu des cas et qu’il y en a encore, et qu’on est passés à côté. On pouvait dire ça il y a quelques semaines, mais le temps passant, cela devient de plus en plus étrange que les cas n’apparaissent pas de façon plus évidente.

D’autres hypothèses ont été évoquées. Premièrement, que peu de personnes infectées seraient venues en terre africaine. Mais cette première hypothèse paraît peu probable, sachant qu’on estime qu’un million de Chinois vivent en Afrique ou font des allers-retours réguliers entre la Chine et le continent, et vu les mouvements de population qu’il y a eu avec la fête du Nouvel An chinois début février. Une deuxième hypothèse consiste à dire que le climat, les températures tropicales ne seraient pas propices à la virulence du virus. Là aussi, c’est peu probable parce qu’in vitro, le virus se multiplie très bien dans la chaleur. Pour la troisième hypothèse, l’idée d’une forme de résistance à un profil génétique qui expliquerait que les personnes vivant en Afrique soient moins sensibles à l’infection. Là aussi, on ne voit pas très bien pourquoi. On peut aussi imaginer qu’il n’y ait que très peu de formes graves ou des formes asymptomatiques. Dans ce cas-là, le dépistage n’étant pas systématique, on pourrait passer à côté de l’épidémie pendant longtemps. »

Pour ce qui est de la prise en charge dans les trois cas recensés en Afrique, il fait savoir qu’il ont seulement des bribes d’information et très peu de visibilité sur ces cas. Selon lui, en Algerie, on ne sait pas si le travail d’enquête devenue « policière », a été fait pour retrouver les personnes qui ont été en contact avec le malade en ce sens que le travail n’est pas si évident et demande en plus de gros moyens. En plus, il dit ne pas savoir si d’autres personnes en lien avec le malade ont été testées.

En outre, l’OMS s’inquiétait de la propagation du virus dans des pays dont les systèmes de santé sont précaires. En Afrique, on invoque aussi l’expérience acquise avec le virus d’Ebola qui a fait des ravages. 

Pour conclure, le chercheur Pierre-Marie Girard fait savoir qu’a l’échelon international, il ne pense pas que l’OMS, qui était passée totalement à côté de l’épidémie d’Ebola en a tiré les leçons. Néanmoins, vu la densité de population et la faiblesse des moyens dans un pays comme le Nigeria, il faut de toute urgence être très vigilant.

Carine Mambou

About The Author

Carine Mambou

Carine Mambou is a TV & Radio Personality, Author, Entrepreneur, Feminist, Comedian and Philanthropist. She is the founder of MEMA Group( WIHIA News, CAD Agency, CAD Aid & CAD Publishing). She also has over 19 years of experience in the Media Industry. Website: www.mema-group.com www.cad-aid.org Email: info@mema-group.com contact@wihianews.com cmambou@wihianews.com carinemambou@mema-group.com

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